Laurent Gbagbo a récemment exprimé son point de vue tranché sur la situation politique en Côte d’Ivoire, dénonçant la candidature de Alassane Ouattara pour un quatrième mandat.
Dans une interview accordée à Alain Foka, dans l’émission « MOMENT DE VÉRITÉ » sur AFO Média, l’ancien président a déclaré : « Ce que Alassane Ouattara fait et qui est condamnable, ce n’est pas qu’il soit candidat, mais qu’il soit candidat pour un quatrième mandat […]. Il est dans l’illégalité totale. »
Ces propos marquent un retour sous les projecteurs pour Laurent Gbagbo, qui n’hésite pas à pointer du doigt ce qu’il considère comme une violation de la Constitution ivoirienne. En qualifiant cette démarche de « totalement illégale », il soulève une question cruciale sur le respect des institutions dans le pays.
Au cours de cet entretien, Laurent Gbagbo a également répondu aux récentes affirmations de Robert Bourgi. Il a admis avoir versé une somme importante au président Jacques Chirac pendant son mandat, ce qui a suscité de nombreuses réactions. « Exactement, c’est deux milliards FCFA. Mais ça je le dis dans mon dernier livre et j’ai donné cet argent parce que la France me l’a demandé. J’étais très étonné de voir Chirac me demander de l’argent. », a-t-il confié.
Ces révélations mettent en lumière les relations complexes entre les dirigeants ivoiriens et français, soulevant des interrogations sur la transparence et l’éthique de ces échanges financiers. Laurent Gbagbo, en partageant ces détails, semble vouloir clarifier sa position et jeter une lumière crue sur les coulisses de la politique ivoirienne.
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