La réconciliation et la cohésion sociale constituent le socle d’une paix sociale durable, gage du développement économique et social. C’est fort conscient de ce postulat, que le Président Alassane Ouattara a fait de la réconciliation la priorité des priorités, lorsqu’il accéda à la magistrature suprême, en avril 2011.
Au lendemain de sa prise de fonction, il créa les conditions nécessaires pour une réconciliation durable dans une Côte d’Ivoire qui, jadis décrite comme un havre de paix, a été en proie à plusieurs crises politico-militaires une décennie durant. A ce propos, il mit en place la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), en 2011.
Il s’ensuivit bien d’autres initiatives qui, au-delà de l’aspect immédiat de création « …des conditions pour une éradication de la violence et la violation des droits humains… », doivent viser non seulement à la création des conditions pour la réparation des liens socio-communautaires brisés et une cohabitation harmonieuse entre citoyens, appelée « vivre-ensemble », mais encore à la réduction des disparités socioeconomiques entre les communautés.
Il s’agit, par exemple, du programme national de cohésion sociale (PNCS) qui fut mis en place, en 2012. Plus tard, cette volonté gouvernementale va s’exprimer par la création de tout un département ministériel et par des actions des satellites et complémentaires, à l’exemple de projets de réhabilitations et/ou de construction d’infrastructures communautaires.
La ferme résolution d’organiser la plus belle Coupe d’Afrique des Nations (CAN)
Néanmoins, dans le fond, il fallait créer un cadre pratique de communion, d’expression de joie commune et de valeurs culturelles fondamentales partagées. En d’autres termes, il fallait permettre aux Ivoiriens d’exprimer leur sentiment d’appartenance, cette « capacité de se considérer et de se sentir comme faisant partie intégrante d’un groupe, dune famille ou d’un ensemble », par le biais d’un projet d’envergure, suffisamment fédérateur et unificateur, où tous, de quelque origine sociale, tribale ou religieuse, qu’ils soient, puissent « faire corps » et, à l’unisson, contribuer à sa réussite.
Alors, loin des clivages politiques, le Président Alassane Ouattara prit la ferme résolution d’organiser la plus belle Coupe d’Afrique des Nations (CAN), en 2023. Et ce qui semblait être un projet ambitieux, voire irréaliste et irréalisable, s’est révélé être la plus belle réussite de tous les temps.
Ainsi, en réussissant l’organisation de la plus belle CAN jamais organisée en Afrique, le Président Alassane Ouattara a réussi à relever l’un des plus grands défis auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée depuis 2011, à savoir la réunification de tous ses fils et filles, ravivant de ce fait chez eux un puissant sentiment d’appartenance à la nation ivoirienne.
Et en le faisant, il a contribué à renforcer un peu plus l’identité du peuple ivoirien, donnant ainsi à chacun « l’envie de donner le meilleur de soi-même et de se sentir fier » de son pays.
Oussou Kouamé Rémi
Enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara-Bouaké
Expert Analyste socio-politique et économique
Secrétaire de Zone-RHDP (Marahoué)