Au Cameroun, le président Paul Biya a donné son accord pour la radiation de plus de 8000 agents de la fonction publique, mettant ainsi fin à une longue phase de contrôle et de vérification. Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’opération COPPE (Comptage physique des personnels de l’État), lancée en 2018 pour assainir le fichier solde et lutter contre la fraude.
Paul Biya donne un coup de balai dans l’administration publique en autorisant la radiation de plus de 8 000 fonctionnaires au Cameroun
Selon une circulaire en date du 23 octobre 2024 et signée du chef de l’Etat Paul Biya, cette phase contentieuse se clôturera en 2025. Les agents identifiés comme étant absents ou ayant perçu indûment des salaires seront radiés. Cette mesure vise à réduire les dépenses publiques et à améliorer l’efficacité de l’administration.
Pour mettre fin à ces pratiques, le gouvernement a décidé de procéder à la radiation des agents concernés. Mais il est important de s’interroger sur les raisons qui ont permis à ces irrégularités de perdurer pendant si longtemps. Les défaillances des systèmes de contrôle, la corruption et le manque de moyens sont autant de facteurs qui peuvent expliquer cette situation.
Cette opération de nettoyage du fichier solde de l’État est une étape importante dans la lutte contre la corruption et l’amélioration de la gestion des finances publiques au Cameroun. Cependant, il ne s’agit que d’une première étape. Pour garantir la pérennité des résultats obtenus, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de contrôle plus efficaces et de renforcer la transparence dans la gestion des ressources humaines.