La Direction du Front Populaire Ivoirien (FPI ) vient d’enregistrer une défection de taille. Koulibaly Seydou, jusque là vice-président, chargé du protocole et de l’organisation des manifestations du parti, de la politique de réconciliation nationale et de la lutte contre les discriminations et conseiller politique du président du parti, ce lundi 9 septembre 2024.
Ce proche du président Pascal Affi N’guessan, a démissionné de toutes ses fonctions à la direction du parti. Une vraie rupture qui risque d’impacter le bon fonctionnement du parti à la Rose, quand on sait que ce dernier est un très proche du président Pascal Affi N’guessan, dont il a été d’ailleurs été le chef de cabinet et le directeur de cabinet jusqu’aux récents changements intervenus dans la direction du parti en janvier 2024.
Joint par nos soins, Koulibaly Seydou a confirmé l’information sans vouloir entrer dans les détails. « Oui, je vous confirme que je viens de déposer ce matin ma lettre de démission de toutes mes fonctions et charges au sein de la direction du parti », a expliqué l’ancien directeur de la coopération extérieure du port autonome d’Abidjan.
Il a tenu tout de même à préciser qu’il reste malgré tout, militant du FPI qu’il compte continuer à servir désormais comme un simple militant de base.
Au niveau de la direction du parti, notamment des proches du président Affi, aucune source n’était en mesure de confirmer ou d’infirmer la nouvelle. Néanmoins, certains cadres du parti qui ont requis l’anonymat, croient savoir que cette démission de Koulibaly Seydou a un lien avec les récentes décisions du secrétariat exécutif et du comité central du parti concernant le partenariat avec le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et l’appel de Bonoua lancé il y a quelques semaines par l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.
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Les camarades de Koulibaly le décrivent comme partisan de la poursuite du partenariat avec le parti au pouvoir et un irréductible opposant à tout rapprochement avec le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA.CI), qu’il tient pour responsable de tous les malheurs de la gauche ivoirienne et de la Côte d’Ivoire.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à treize mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, cette démission au plus haut sommet du parti n’est pas une très bonne nouvelle pour le FPI et son président.
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