Pour la mise en œuvre de la monnaie unique « Eco » de la CEDEAO, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont réitéré ce vendredi leur engagement à respecter les critères de convergence.
Annoncée pour 2020, la nouvelle monnaie semblait être reléguée aux calendes grecques. La raison ? Les pays membres de la CEDEAO peinent à remplir les conditions requis.
Ces conditions consistent à rester en dessous de 3 % du Produit intérieur brut de déficit, de 10 % d’inflation, avec une dette inférieure à 70 % du PIB.
En outre, les pays ouest-africains doivent remplir ces critères trois années de suite. C’est là que le bât blesse. En 2019, seul le Togo respectait les conditions.
Actuellement, les choses se corsent après la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO.
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De plus, les pays d’Afrique de l’Ouest n’utilisent pas tous la même monnaie. Huit pays utilisent le franc CFA. Les sept autres pays ont leur propre devise.
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C’est dans ce contexte que le Ghana et son voisin la Côte d’Ivoire ont pris la décision de faire bouger les lignes.
Eco : le Ghana et la Côte d’Ivoire mettent les bouchées doubles
Le Président ivoirien Alassane Ouattara veut que la monnaie commune soit disponible au plus tard en 2026.
« La Côte d’Ivoire a fait des efforts importants. Dès l’année prochaine, elle sera prête quant au respect des critères de convergence requis », a-t-il indiqué.
Ce vendredi 11 octobre 2024, lui et son homologue ghanéen, Nana Akufo-Addo, ont confié une lourde tâche à leurs ministres.
Ceux-ci doivent intensifier les efforts pour « atteindre les critères de convergence requis en vue de faciliter le lancement de l’Eco ».
De leur côté, les deux Chefs d’État vont travailler en étroite collaboration avec les autres pays d’Afrique de l’Ouest pour l’atteinte de cet objectif.
Pour sa part, Nana Akufo-Addo a indiqué que le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Nigeria doivent « prendre le lead sur cette question de l’Eco ».
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