« Au lieu de verser dans la menace, en annonçant un numéro vert, le Président aurait dû prendre des mesures concrètes« , d’après Moïse Rampino. Dans une note parvenue à Senego, le président du Mouvement Unitaire pour l’Essor de l’Afrique (MUEA) est revenu sur le discours du chef de l’Etat à Mbour, suite au naufrage d’une embarcation de fortune, à Mbour.
Texte in extenso :
A l’entendre parler pour ne rien dire sur les lieux environnants du drame à Mbour, on peut se demander si ce bonhomme a compris le pourquoi du comment ou le comment du pourquoi.
Ventre creux n’a point d’oreille. Sur la dernière missive ouverte que j’avais adressé au premier ministre, Ousmane Sonko, je lui avais déjà donné les causes de l’immigration clandestine mais je lui avais surtout dit que les Sénégalais sont actuellement tenaillés par le chômage, la pauvreté et la famine. La faim est actuellement le mot le plus partagé au Sénégal.
Au lieu de verser dans la menace, en annonçant un numéro vert, le Président aurait dû prendre des mesures concrètes. Il ne suffit pas de faire des déclarations d’intention pour stopper ce phénomène meurtrier qui est entrain de décimer la jeunesse de notre pays.
Moi, Président de la République du Sénégal, j’aurai décidé :
1/ De supprimer immédiatement toutes les licences de pêche
2/ De nationaliser le secteur de la pêche en acquérant de concert avec le secteur privé Sénégalais des chalutiers qui vont nous permettre de quantifier le nombre de prise par jour.
3/ D’interdire toutes les importations de produits halieutiques transformés
4/ De créer des industries de conservation et de transformation des produits halieutiques le long des 700 km de côte que compte le Sénégal 🇸🇳 (de cap-skiring en passant par Ziguinchor, Fatick, Joal, Mbour, Bargny, Fass Boye, lompoul, Potou et Saint-Louis).
Ceci nous permettra de faire de la pêche le moteur de l’économie mais surtout des créer des centaines de milliers d’emplois bien rémunérés qui pourront permettre à cette jeunesse désœuvrée, désemparée et désespérée d’avoir une vie meilleure.