Les trois membres du Syndicat national des chauffeurs VTC de Côte d’Ivoire (SYNACVTCCI) qui avaient été « injustement » interpellés puis transférés « sans procès » à la prison civile de Bingerville, ont été libérés, selon le Secrétaire Général Jules N’Takpé Boka.
Après avoir été arrêté le lundi 14 octobre 2024, « sous le prétexte fallacieux de trouble à l’ordre public, ils ont été transférés sans procès à la prison civile de Bingerville », écrit le Secrétaire Général du Syndicat Jules N’Takpé Boka dans une note, saluant la mobilisation de tous qui a conduit à leur libération.
A en croire le SG, ses éléments ont été interpellés alors qu’ils étaient en campagne de sensibilisation des chauffeurs de VTC à se conformer au Décret n° 2021-860 du 15 décembre 2021, imposant à toute entreprise exécutant un service de VTC d’afficher sur les véhicules utilisés une signalétique portant la mention explicite « Véhicule de transport avec chauffeur ».
En effet, constatant la prolifération de véhicules de différentes couleurs (orange, blanc, vert, gris, bleu, etc.), conduits par des chauffeurs opérant illégalement dans le secteur des VTC à Abidjan, le SYNACVTCCI s’est réuni en AG extraordinaire le mardi 17 septembre 2024 et a décidé à l’unanimité d’organiser une opération d’identification des VTC en vue de rétablir l’ordre dans le secteur et à protéger les risques d’insécurité.
DNG
