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Niger : Une Tribune Appelle à La Libération De Mohamed Bazoum

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Des voix internationales s’élèvent contre la captivité de Mohamed Bazoum, l’ex-président du Niger et appellent à sa libération. L’annonce a été faite le dimanche 15 septembre 2024.

Niger : des Nobel et intellectuels dénoncent la détention de Bazoum
Après le coup d’État survenu en juin 2023, l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum a été privé de sa liberté, ainsi que son épouse, par les autorités militaires. Il a été retenu à la résidence présidentielle de Niamey après l’avènement de cette crise sociopolitique.

Face à cette situation, qui pourrait affecter l’état de santé de l’ancien président et de son épouse, un appel pour sa libération a été lancé par une tribune composée d’une trentaine de personnalités. Parmi elles, les prix Nobel congolais Denis Mukwege et nigérian Wole Soyinka, des juristes, ainsi que le philosophe camerounais Achille Mbembe, ont plaidé pour la libération de l’ancien chef d’État.

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D’après le quotidien français Le Monde, ces personnalités dénoncent la « détention arbitraire », une décision prise par les autorités militaires. Dans cette lettre adressée à la junte militaire, on peut lire : « Mohamed Bazoum a été abandonné à ses geôliers. C’est la réalité. La tribune a pour objectif de rappeler à la conscience mondiale l’injustice infligée à une personne qui n’a rien à faire en prison. Lui et son épouse sont retenus comme otages par les autorités nigériennes, sans aucune procédure juridique. C’est une affaire de principe. »

Pour les signataires, il s’agit d’une « affaire très simple. Mohamed Bazoum n’a rien à faire en prison tant qu’il n’a pas été jugé par la justice de son pays. L’Afrique ne peut pas se développer avec de telles pratiques. » Par ailleurs, il est important de noter que la Cour d’État du Niger a levé, vendredi 14 juin, l’immunité de l’ancien chef de l’État. Les autorités de Niamey reprochent au régime déchu des « faits présumés d’apologie du terrorisme » et de « financement du terrorisme. », de « complot contre la sécurité et l’autorité de l’État » et de « crime de trahison ».

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