Le PPA-CI de Laurent Gbagbo a exprimé son soutien à Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, endeuillé par le décès de son frère aîné. À cette occasion, le discours des émissaires de Gbagbo a révélé la volonté du PPA-CI de renforcer les liens politiques avec le FPI, bien que rival historique.
À l’approche de la présidentielle de 2025, toutes les stratégies semblent possibles, même les alliances jugées improbables. Le PPA-CI de Gbagbo et le FPI d’Affi N’Guessan, deux partis d’opposition en désaccord depuis des années, pourraient envisager une réconciliation et une alliance pour faire face aux défis électoraux à venir.
Discuter de politique lors d’un deuil pourrait sembler inapproprié, mais comme on dit souvent, « l’occasion fait le larron ». « Nous souhaitons qu’après les pleures, qu’après tout ce qui sera fait, nous puissions nous assoir pour échanger sur ce qui nous a toujours rassemblé. Notre lutte a été toujours motivée par l’intérêt national, et aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin d’être ensemble », a déclaré le porte-parole de la délégation du PPA-CI.
Le message n’a pas échappé au Front populaire ivoirien (FPI), actuellement en proie à une crise interne. Pascal Affi N’Guessan et son équipe ont bien compris que l’appel à l’union lancé par Laurent Gbagbo à Bonoua est toujours d’actualité. Le FPI, autrefois dirigé par Gbagbo lui-même, semble prêt à envisager cette main tendue.
Dans les semaines à venir, des signes de rapprochement entre les deux partis pourraient se concrétiser. Cependant, Affi N’Guessan devra d’abord résoudre les tensions internes qui fragilisent son parti, pour ne pas subir le même sort que Laurent Gbagbo après sa sortie de prison.
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