En Guinée équatoriale, les autorités ne restent pas indifférentes au scandale sexuel révélé dans l’affaire dite Baltasar Ebang Engonga. Le Vice-président de la République, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a vivement réagi en annonçant des sanctions sévères.
L’affaire Baltasar Ebang Engonga est pour lui un cas qui doit servir de leçon aux cadres de l’administration qui confondent leurs bureaux avec des espaces privés. À travers un message posté sur X ce samedi, le Vice-président équato-guinéen a rappelé que les bureaux de l’État ne sont pas des maisons closes.
Il a fermement précisé que les locaux de l’administration sont strictement dédiés à des « tâches administratives pour le développement du pays » et qu’« il est interdit d’avoir des relations sexuelles dans les bureaux ». Il a ajouté que « des mécanismes de contrôle sont déjà en place, et toute personne qui enfreindra à nouveau cette règle fera l’objet d’un dossier disciplinaire pour conduite inconvenante et sera destituée ».
L’affaire Baltasar Ebang Engonga se résume à la diffusion de plusieurs vidéos compromettantes dans lesquelles l’accusé et différentes femmes apparaissent dans des scènes érotiques, certaines filmées dans des bureaux administratifs. C’est cet usage des locaux publics qui a déclenché la colère du Vice-président.
À ce stade, il n’est pas question de viol ou de harcèlement sexuel dans la procédure judiciaire. La justice a cependant ouvert une enquête pour vérifier si Baltasar Ebang Engonga n’était pas porteur d’une maladie s3xuellement transmissible et s’il a sciemment mis en danger ses partenaires s3xuelles.
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