Patricia Kaliati, une figure éminente de l’opposition malawite et secrétaire générale du parti UTM, fait l’objet d’accusations graves après avoir été arrêtée la semaine dernière pour avoir prétendument comploté pour assassiner le président Lazarus Chakwera.
Âgée de 57 ans, Kaliati a comparu lundi devant un tribunal à Lilongwe, mais n’a pas pris la parole. Son avocat a défendu son innocence, bien que peu d’informations aient été divulguées concernant les détails du complot présumé.
Les accusations sont d’ores et déjà controversées, plusieurs membres de l’opposition suggérant qu’il s’agit d’une manœuvre politique orchestrée pour discréditer Kaliati à l’approche des élections de l’année prochaine. Malgré les demandes du procureur pour un maintien en détention, le magistrat a décidé d’accorder à Kaliati la liberté sous caution pendant que les enquêtes se poursuivent.
Cet incident survient dans un contexte politique tendu au Malawi, où l’UTM, le parti de Kaliati, avait rejoint le gouvernement jusqu’à son retrait en juin dernier, suite à la mort tragique de son ancien dirigeant, Saulos Chilima, dans un accident d’avion.
Patricia Kaliati, ancienne institutrice, est désormais déterminée à succéder à Chilima en tant que candidate à la présidence, visant à rivaliser avec Chakwera lors du scrutin prévu. À l’extérieur du tribunal, ses partisans se sont mobilisés, chantant des slogans anti-gouvernementaux, tandis que la police affirmait agir dans le cadre de la loi, en veillant à respecter les droits de Kaliati.
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L’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique du Malawi, alors que la nation se prépare pour des élections cruciales.
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